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20.2.07

The Sculptors of Grand Rue

The artists Celeur, Eugène and Guyodo all grew up in an atmosphere of junkyard make-do, survivalist recycling and artistic endeavour. Their powerful sculptural collages of engine manifolds, TV sets, wheel hubcaps and discarded lumber have transformed the detritus of a failing economy into bold, radical and warped sculptures. Their work references their shared African & Haitian cultural heritage, a dystopian sci-fi view of the future and the positive transformative act of assemblage.The artists from Grand Rue are extending the historical legacy of assemblage to the majority world. Their use of the readymade components are driven by economic necessity combined with creative vision and cultural continuity. Their work is transformative on many different allegorical levels, the transformation of wreckage to art, of disunity to harmony and of three young men, with no formal arts training, to the new heirs of a radical and challenging arts practice that has reached down through both modernist and post-modern arts practice. [leah gordon.txt]

The Haiti Support Group are holding a reception for Haitian artists Mario Benjamin, Jean Herald Celeur, Andre Eugene and Frantz Jacques Guyodo on Thursday March 1st 6pm - 9pm at Four Corners, 121 Roman Road, London E2 0QNThere will be a screening of E.Pluribus Unum by Maxence Denis (22 mins) and a presentation by the artists with Q & A and refreshments. As there is limited seating only those who have sent an RSVP by email to Leahgordon@aol.com will be admitted.For more information check http://www.haitisupport.gn.apc.org/ , www.fourcornersfilm.co.uk or the artists' website www.atis-rezistans.com

22.5.05

Flim - The Predator

(In English - 28 Minutes)
A Short Thriller by Mitra Tabrizian



A hit man from an unknown Islamic country is sent to London to assassinate an influential writer who has sought political asylum in Britain. The film focuses on the unusual encounter between the two men; a writer who has given up his life’s work and has lost belief in any political intervention, and a loyal soldier who is loosing his loyalty. The hunter & the hunted with one thing in common; they have nothing to lose!

The story is told mainly from the hit man’s point - of – view; a man who can not forget his past

director’s statement

The film focuses on a fictional Islamic country. The actual cast come from different Islamic countries: Iran, Iraq, Turkey, Lebanon & Morocco. The intention here is to indicate how, metaphorically speaking, fundamentalism has created its own state, with English paradoxically as the only common language! Different Islamic countries speak in different languages & often have to use English to communicate.

So the film’s use of English language is an ironic commentary on this reality - & on the notion of ‘authenticity’ (a film or a nation cannot be ‘authentic’ unless they express themselves in their original language) that both the East & the West seem to perpetuate.

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mitra tabrizian is a photographer who has made three short films, currently
working on a feature script. She has published & exhibited widely & in major
international museums & galleries. She lives & works in London.

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http://www.filmsocietyhf.com/Mai%20mainj%20frame.htm

Cannes 2005

samedi 21 mai 2005 (Liberation.fr - 23:23)

Honorés une première fois en 1999 avec «Rosetta» par un jury présidé par David Cronenberg, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne ont à nouveau décroché la Palme d'or, cette année avec leur long métrage «L'enfant».

Ils ont dédié leur récompense, décernée par un jury présidé par le cinéaste bosniaque Emir Kusturica, à la journaliste de Libération Florence Aubenas et à son chauffeur Hussein Hanoun, retenus en otage en Irak depuis le 5 janvier.

Le Grand Prix est allé à «Broken Flowers», du cinéaste américain Jim Jarmusch. «Je suis sans voix», a réagi celui-ci, remerciant toute son équipe et adressant une mention particulière à son acteur principal Bill Murray.

«Le véritable et grand honneur fut de figurer dans une sélection aux côtés d'aussi grands cinéastes», a-t-il poursuivi. «Je suis très honoré d'avoir vu mon film présenté avec les vôtres, d'être des vôtres».

Le Prix d'interprétation féminine a distingué l'actrice israélienne Hanna Laslo, l'une des trois interprètes principales du film «Free Zone», du cinéaste israélien Amos Gitaï.

«Je veux partager mon prix avec ma mère, survivante de l'Holocauste, survivante d'Auschwitz, et avec tous les survivants de l'Holocauste encore vivants. Je veux le partager aussi avec les victimes des deux côtés, israéliennes et palestiniennes. Il est temps de s'asseoir et de discuter pour résoudre les problèmes», a dit l'actrice.

Le prix d'interprétation masculine a été décerné à Tommy Lee Jones, interprète principal et réalisateur du film «Trois enterrements» (The Three Burials of Melquiades Estrada).

Ce film reçoit aussi le Prix du scénario en la personne de son scénariste Guillermo Arriaga. «Je partage cet honneur avec tous les Mexicains et surtout ceux qui tentent de franchir la frontière pour pouvoir mener une vie décente», a-t-il dit.

Le Prix de la Mise en scène est revenu au réalisateur autrichien Michael Haneke pour «Caché» et le Prix du Jury au cinéaste chinois Wang Xiaoshuai pour «Shanghai Dreams».

http://www.liberation.fr/page.php?Article=298228
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10.5.05

FLIMS

Two emotionaly charged and wonderfully crafted love stories:
BUFFALO 66 (1998) - Vincent Gallo - 110min
and
LOS AMANTES DEL CIRCULO POLAR (1998) - Julio Medem - 112min

13.4.04

Mémoire

J'étais en train de me remémorer des films que j'avais vu et apprécié l'autre jour lorsque je me suis demandé combien j'avais pu en voir au total, des films. Je suis un enfant de l'époque télévisuelle et cinématographique et depuis le plus jeune age, installé calmement devant un poste de télévision j'ai ingurgité sans broncher tout ce que l'on me présentait. Nous avons, nous sommes, tous abreuvés d'images quotidiennement. Certaines de ces images sont immobiles, tentent de nous apprendre, de nous montrer, quelque chose, ou le plus souvent de nous vendre un objet completement inutile jusqu'au moment ou il nous est présenté. La télévision a l'avantage de nous présenter des images animées, vivantes et donc relativement mortelles. Elles passent, s'en vont, repassent puis s'en vont à nouveau. Elles connaissent des résurrections successives: combien de séries ont disparu des écrans pour reparaitre des années plus tard?
Je m'éloigne un peu. J'étais donc là à me demander combien de films j'avais pu voir... "Il n'y a qu'à en faire la liste" me suis-je dit. Je me lancais alors dans cette tache completement inutile, je l'avoue. En quelques heures, j'en suis arrivé à environ 350. Mais étais-je vraiment proche du chiffre réel? Combien de films ma mémoire était elle capable de garder en stock?
Evidemment, il y a plusieurs facteurs en jeu: combien de fois ai-je vu un meme film? (Etrangement, The Big Lebowsky était le premier sur ma liste...), combien de films ne m'ont pas plu (la mémoire est sélective)? Pourtant, là encore, je me suis retrouvé avec Scoobidoo sur ma liste et meme piege en haute mer. J'ai vu pas mal de films sous l'influence de l'alcool ou de psychotropes... Certainement il y a eu des oublis dans ces rang là... J'ai mis un temps fou à retrouver Ghostdog, que j'ai adoré, merci le spacecake.
Il était tout de meme amusant de me torturer le cerveau de la sorte. Je m'amusais à voir comment les associations jaillissaient dans mon esprit pour passer d'un film à l'autre. Je m'étais imposé de me rappeler vaguement de quelques scenes d'un film ET du nom de celui-ci. J'ai encore des images tres vivides de certains films nullissimes ou des fois potables mais dont le nom m'échappe completement. Je les mettais de coté et continuais ma liste, passant d'un film à l'autre suivant s'ils avaient éte réalisé par la meme personne, avaient des acteurs en commun, des similarités d'intrigue, de lieu ou d'époque ou encore si les titres des films étaient proches l'un de l'autre. Tout ces liens ne concernaient que les films eux-meme, et je me demandais quelle était la place du spectateur dans tout cela. C'était tout de meme mes yeux qui les avaient vu ces films! Je me suis donc plongé dans mon passé personnel, tentant de me remémorer les circonstances, l'époque, le lieu, le contexte selon lesquels je les avais vu. J'étais enfin un peu maitre de ces films... Certains que j'avais mis de coté ont meme fini par retrouver un nom.
L'expérience est intéressante, meme si elle n'est pas concluante. En effet je n'aurais pas cru pouvoir me souvenir d'autant de films. Pourtant, je pense que le chiffre auquel j'ai aboutit n'est qu'à peu pres la moitié de tous les films que j'ai pu voir. Certains sont trop lointains et d'autres, pour diverses raisons, ont tout bonnement disparu de mon cortex.
Je suis décidé à prolonger l'expérience et continuerai tant que ma mémoire le permet ou que je verrai de nouveaux films, à les inscrire à la liste. C'est au compte goutte que je procede à présent...
J'invite les personnes qui liront ce post à faire de meme. Il en découle des souvenirs intéressants, une torture fatigante mais agréable du cerveau et aussi, une approximation du temps passé à regarder des films. Peut-etre que cela pourra compter pour notre retraite, si l'on est assez nombreux à écrire au CSA à ce sujet.
Mais il se dégagera aussi une sorte de mémoire télévisuelle collective. Et vous verrez que notre supposée mémoire collective est grandement influencée par ce qui se fait Outre Atlantique. Mais cela, vous le saviez déjà...
A vos claviers ou stylos, donc et à votre mémoire.

Jeu: Une fois la liste finie, comptez le nombre de films dont vous vous seriez royalement passé et imaginez ce que vous auriez pu faire à la place pendant tout ce temps...

10.4.04

Cinema Cinema

J'ai vu tout récemment le dernier opus de Tim Burton, Big Fish, et Les invasions barbares de Denys Arcand (un quebecquois). Deux films que je conseille vivement a tous. Ils traitent plus ou moins du meme sujet: Un fils revient a son pere mourant apres des annees de séparation et de silence. Sujet toujours délicat mais traité de maniere magistrale par les deux réalisateurs.
Tim Burton fidele a lui meme, nous présente un récit ou se mélange réel et fantastique. Il s'agit bel et bien de son chef d'oeuvre, les affiches ne mentaient pas. On y retrouve de nombreuses références a ses films précédents. Big Fish est une apologie de l'art de conter des histoires, de la narration. En cela, il reflete la tradition américaine qui aime les histoires (on pourrait citer Paul Auster, qui lui aussi est un grand conteur). Mais je ne veux pas trop en dire sur ce film, si ce n'est: allez-y!
Les invasions barbares traite le meme sujet de facon plus brutale, avec beaucoup d'ironie, mais avec tout de meme beaucoup d'humour et de légereté par moment. On en oublie presque parfois que le pere est mourant. Le pere, intellectuel entouré d'intellectuels, homme a femmes, et son fils, qui n'a jamais lu un livre de sa vie et travaille dans la bourse et gagne beaucoup d'argent. Comment réunir ces personnages que tout semble opposer? Quel meilleur moyen que l'ombre de la mort?
Le journal de mon pere, de Jiro Taniguchi, traite aussi du theme de la mort du pere, sauf que la le pere n'est pas mourant mais mort. Le fils arrive pour l'enterrement et se rend compte qu'il ne sait rien de son pere qu'il avait décidé de quitter de nombreuses annees auparavant. Il se plonge dans ses souvenirs et ceux de autres membres de sa famille pour reconstruire la fin de vie de son pere en son absence. Cette bande dessinee est émouvante et Taniguchi, a son habitude, sait faire preuve de justesse. Tres bel ouvrage.

Je tenais aussi a faire une remarque sur ces américains qui ont peur du cinéma francais. J'étais devant ma télé l'autre jour quand je tombe sur un film intitulé Jungle2Jungle. Film américain, avec des acteurs américains, des villes américaines... Mais c'est le remake exact de un indien dans la ville . Pourquoi le refaire? Qu'est qui dérange les américains dans un film francais? Le fait de le voir en version originale sous-titrée? De ne pas supporter un film doublé? Une vieille rancune contre le cinéma francais? Faut dire qu'il ne font pas de remake de nos chef d'oeuvre, ils n'aiment que les comédies tres légeres... Ce n'est pourtant pas la premiere fois que cela arrive. Je me souviens de True Lies qui était lui aussi un remake. Si vous connaissez d'autres films francais (ou de tout autre pays) qui ont connu le meme traitement, n'hésitez pas a me le faire savoir via les commentaires. Je suis sur que ces deux films ne sont pas des cas isolés. Si vous pouvez aussi apporter un élément de réponse au pourquoi un remake, allez-y, faites vous plaisir...

10.3.04

Terry Gilliam Style

Avis aux amateurs. J'ai visionné La jetée (1962) de Chris Marker et c'était terrible (terrific). Le film dure 25 minutes, et nous entraine dans un reve, un reve ou Paris n'est plus ayant succombé a une attaque nucléaire mondiale durant la troisieme guerre mondiale. Les hommes se terrent dans les egouts et les sous-sol, et tente de survivre tant bien que mal. Des scientifiques, a la tete de camps souterrains de prisonniers, décident d'envoyer quelqu'un dans le passé, dans ses reves, afin d'empecher la catastrophe et changer leur présent, puis décident de l'envoyer dans le futur pour trouver la solution a leurs problemes. L'histoire est racontée par un narrateur (qui semble etre le personnage principal) tandis que défilent des photographies en noir et blanc sur l'écran. Car ce film n'a pas été filmé mais photographié... Il n'en est pas moins stupéfiant.

"This is the story of a man marked by an image from his childhood." [La jetée (1962)]

Ainsi commence le film, et c'est a cause du souvenir d'un évenement singulier a l'aéroport d'Orly que cet homme a été choisi.
Le film de Terry Gilliam, 12 Monkeys(1995) a du faire irruption dans la tete de mes lecteurs, et en effet, c'est La jetée qui en est a l'origine.

"I have seen it, but I don't remember this part. Funny, it's like what's happening to us, like the past. The movie never changes -- it can't change -- but everytime you see it, it seems to be different because you're different -- you notice different things." [Cole,12 Monkeys(1995)]

Deux films a voir, et au revoir...