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22.5.05

Cannes 2005

samedi 21 mai 2005 (Liberation.fr - 23:23)

Honorés une première fois en 1999 avec «Rosetta» par un jury présidé par David Cronenberg, les frères Jean-Pierre et Luc Dardenne ont à nouveau décroché la Palme d'or, cette année avec leur long métrage «L'enfant».

Ils ont dédié leur récompense, décernée par un jury présidé par le cinéaste bosniaque Emir Kusturica, à la journaliste de Libération Florence Aubenas et à son chauffeur Hussein Hanoun, retenus en otage en Irak depuis le 5 janvier.

Le Grand Prix est allé à «Broken Flowers», du cinéaste américain Jim Jarmusch. «Je suis sans voix», a réagi celui-ci, remerciant toute son équipe et adressant une mention particulière à son acteur principal Bill Murray.

«Le véritable et grand honneur fut de figurer dans une sélection aux côtés d'aussi grands cinéastes», a-t-il poursuivi. «Je suis très honoré d'avoir vu mon film présenté avec les vôtres, d'être des vôtres».

Le Prix d'interprétation féminine a distingué l'actrice israélienne Hanna Laslo, l'une des trois interprètes principales du film «Free Zone», du cinéaste israélien Amos Gitaï.

«Je veux partager mon prix avec ma mère, survivante de l'Holocauste, survivante d'Auschwitz, et avec tous les survivants de l'Holocauste encore vivants. Je veux le partager aussi avec les victimes des deux côtés, israéliennes et palestiniennes. Il est temps de s'asseoir et de discuter pour résoudre les problèmes», a dit l'actrice.

Le prix d'interprétation masculine a été décerné à Tommy Lee Jones, interprète principal et réalisateur du film «Trois enterrements» (The Three Burials of Melquiades Estrada).

Ce film reçoit aussi le Prix du scénario en la personne de son scénariste Guillermo Arriaga. «Je partage cet honneur avec tous les Mexicains et surtout ceux qui tentent de franchir la frontière pour pouvoir mener une vie décente», a-t-il dit.

Le Prix de la Mise en scène est revenu au réalisateur autrichien Michael Haneke pour «Caché» et le Prix du Jury au cinéaste chinois Wang Xiaoshuai pour «Shanghai Dreams».

http://www.liberation.fr/page.php?Article=298228
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10.5.05

FLIMS

Two emotionaly charged and wonderfully crafted love stories:
BUFFALO 66 (1998) - Vincent Gallo - 110min
and
LOS AMANTES DEL CIRCULO POLAR (1998) - Julio Medem - 112min

21.5.04

Morgan Spurlock, ce cinéaste "irresponsable" qui ne mangeait que des McDo

Le Monde.fr : Morgan Spurlock, ce cinéaste "irresponsable" qui ne mangeait que des McDo: "Ceux qui reconnaissent Ronald McDonald, le clown emblématique du fast-food, sont plus nombreux que ceux qui identifient Jésus."

10.4.04

Cinema Cinema

J'ai vu tout récemment le dernier opus de Tim Burton, Big Fish, et Les invasions barbares de Denys Arcand (un quebecquois). Deux films que je conseille vivement a tous. Ils traitent plus ou moins du meme sujet: Un fils revient a son pere mourant apres des annees de séparation et de silence. Sujet toujours délicat mais traité de maniere magistrale par les deux réalisateurs.
Tim Burton fidele a lui meme, nous présente un récit ou se mélange réel et fantastique. Il s'agit bel et bien de son chef d'oeuvre, les affiches ne mentaient pas. On y retrouve de nombreuses références a ses films précédents. Big Fish est une apologie de l'art de conter des histoires, de la narration. En cela, il reflete la tradition américaine qui aime les histoires (on pourrait citer Paul Auster, qui lui aussi est un grand conteur). Mais je ne veux pas trop en dire sur ce film, si ce n'est: allez-y!
Les invasions barbares traite le meme sujet de facon plus brutale, avec beaucoup d'ironie, mais avec tout de meme beaucoup d'humour et de légereté par moment. On en oublie presque parfois que le pere est mourant. Le pere, intellectuel entouré d'intellectuels, homme a femmes, et son fils, qui n'a jamais lu un livre de sa vie et travaille dans la bourse et gagne beaucoup d'argent. Comment réunir ces personnages que tout semble opposer? Quel meilleur moyen que l'ombre de la mort?
Le journal de mon pere, de Jiro Taniguchi, traite aussi du theme de la mort du pere, sauf que la le pere n'est pas mourant mais mort. Le fils arrive pour l'enterrement et se rend compte qu'il ne sait rien de son pere qu'il avait décidé de quitter de nombreuses annees auparavant. Il se plonge dans ses souvenirs et ceux de autres membres de sa famille pour reconstruire la fin de vie de son pere en son absence. Cette bande dessinee est émouvante et Taniguchi, a son habitude, sait faire preuve de justesse. Tres bel ouvrage.

Je tenais aussi a faire une remarque sur ces américains qui ont peur du cinéma francais. J'étais devant ma télé l'autre jour quand je tombe sur un film intitulé Jungle2Jungle. Film américain, avec des acteurs américains, des villes américaines... Mais c'est le remake exact de un indien dans la ville . Pourquoi le refaire? Qu'est qui dérange les américains dans un film francais? Le fait de le voir en version originale sous-titrée? De ne pas supporter un film doublé? Une vieille rancune contre le cinéma francais? Faut dire qu'il ne font pas de remake de nos chef d'oeuvre, ils n'aiment que les comédies tres légeres... Ce n'est pourtant pas la premiere fois que cela arrive. Je me souviens de True Lies qui était lui aussi un remake. Si vous connaissez d'autres films francais (ou de tout autre pays) qui ont connu le meme traitement, n'hésitez pas a me le faire savoir via les commentaires. Je suis sur que ces deux films ne sont pas des cas isolés. Si vous pouvez aussi apporter un élément de réponse au pourquoi un remake, allez-y, faites vous plaisir...