10.3.04

Terry Gilliam Style

Avis aux amateurs. J'ai visionné La jetée (1962) de Chris Marker et c'était terrible (terrific). Le film dure 25 minutes, et nous entraine dans un reve, un reve ou Paris n'est plus ayant succombé a une attaque nucléaire mondiale durant la troisieme guerre mondiale. Les hommes se terrent dans les egouts et les sous-sol, et tente de survivre tant bien que mal. Des scientifiques, a la tete de camps souterrains de prisonniers, décident d'envoyer quelqu'un dans le passé, dans ses reves, afin d'empecher la catastrophe et changer leur présent, puis décident de l'envoyer dans le futur pour trouver la solution a leurs problemes. L'histoire est racontée par un narrateur (qui semble etre le personnage principal) tandis que défilent des photographies en noir et blanc sur l'écran. Car ce film n'a pas été filmé mais photographié... Il n'en est pas moins stupéfiant.

"This is the story of a man marked by an image from his childhood." [La jetée (1962)]

Ainsi commence le film, et c'est a cause du souvenir d'un évenement singulier a l'aéroport d'Orly que cet homme a été choisi.
Le film de Terry Gilliam, 12 Monkeys(1995) a du faire irruption dans la tete de mes lecteurs, et en effet, c'est La jetée qui en est a l'origine.

"I have seen it, but I don't remember this part. Funny, it's like what's happening to us, like the past. The movie never changes -- it can't change -- but everytime you see it, it seems to be different because you're different -- you notice different things." [Cole,12 Monkeys(1995)]

Deux films a voir, et au revoir...